Vendredi. 18 mai 1877
Cher monsieur Hebrard,
Voici ce que je viens de lire dans une correspondance de Paris signee: A. St.-F. et inseree dans le dernier numero de la Gazette russe de Moscou. Apres avoir longuement raconte le sujet de mon recit: «le Reve», publie comme vous le savez, dans le feuilleton du Temps, M. St.-F. ajoute:
«M. T… a ecrit «le Reve» en franГais et il a bien fait; ses recits fantastiques sont peu prises par le public russe et celui-ci aurait eu d'autant moins de succes que le sujet rappelle beaucoup trop la donnee d'un melodrame de boulevard: «le Pere» par M. M. Decourcelle et J. Cla-retie, dont nous avons parle dans notre correspondance en temps et lieu».
Voici ce que j'ai a repondre a M. St.-F.
Premierement. – Je n'ai jamais ecrit une ligne (litterairement parlant) dans une autre langue que la mienne, le russe, et j'avoue meme, bien sincerement, que je ne comprends pas les auteurs, qui sont en etat de faire ce tour de force: ecrire en deux langues! J'ajouterai que je ne leur porte pas envie.
Secondement. Le recit en question a ete ecrit au printemps de l'annee passee et le manuscrit en a ete remis en septembre a la redaction du journal russe de Saint-Petersbourg: le Nouveau Temps qui a publie le 1-er janvier 1877.
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